S.N.C.F
(société
nationale des chauvins de fer).
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Campagne pour le développement
de
la langue basque à la SNCF
En 1997, le Conseil des Elus du Pays Basque propose entre autre
de développer l'usage de la langue basque dans les services publics.
Cependant, en décembre 2000 le gouvernement français et
la Région Aquitaine ne retiendront pas cette proposition. Ceci
étant, nous demandons aux pouvoirs publics de l'appliquer et notamment
à la SNCF où nous démarrons une campagne
(nous décidons de concentrer nos efforts sur un service public,
plutôt que de les éparpiller sur plusieurs sans pouvoir de
ce fait créer de véritable rapport de force). Nous
fixons nos objectifs en fonction de deux critères: ils doivent
être à notre portée (ils doivent correspondre
à notre capacité de mobilisation) et facilement réalisables
par la SNCF.
En janvier
2001, nous rencontrons les cheminots syndicalistes à qui nous
présentons nos revendications. Ceux-ci nous expliquent que la SNCF
est une entreprise très centralisée et que certaines de
nos revendications sont difficilement applicables. Suivant leurs conseils,
nous n'en retiendrons donc que 4:
-
mise en place d'une signalétique bilingue basque-français
dans toutes les gares du Pays Basque
-
émission en bilingue des messages hauts-parleurs de ces gares
-
mise en route d'un plan de développement de l'usage oral
de la langue basque dans leurs guichets
-
développement du bilinguisme dans les plaquettes horaires
des trains régionaux.
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En
février nous demandons
un rendez-vous au responsable des gares du Pays Basque. Pas de réponse.
Nous réitérons notre demande en mars. Toujours aucune réponse.
Nous décidons donc de passer à l'action.
Le
22 avril, 50 Démo rendent bilingue la signalétique
des 5 plus importantes gares du Pays Basque, en collant une centaine
de grands autocollants en langue basque à côté
des inscriptions en français. Par cette action nous mettons
nous-même en pratique une de nos revendications, montrant ainsi
quelle est tout à fait réalisable. L'autre objectif
est d'obtenir un rendez-vous de la part du responsable des gares du
Pays Basque. Le 4 mai nous sommes dans son bureau. Nous lui expliquons
les mesures qu'à notre avis la SNCF devrait prendre. Le fonctionnaire
nous explique quant-à lui que la SNCF réfléchie
essentiellement en terme de rentabilité commerciale et que
l'utilisation de la langue basque n'apporte rien dans ce domaine.
Si une seconde langue devait être utilisée, il nous fait
savoir que la SNCF privilégierait l'anglais. Nous lui répondons
qu'en tant que service public la SNCF a pour mission de satisfaire
les besoins et attentes des usagers, et que cette approche commerciale
de la langue basque est pour nous inacceptable. Nous le quittons en
lui disant clairement que nous poursuivrons notre campagne jusqu'à
ce que nos 4 revendications soient mises en pratique. |
Quelques
jours plus tard, nous faisons part aux syndicalistes de notre entretien
avec le responsable des gares et nous leur demandons quelles répercussions
a eu notre action au sein des cheminots : la majorité est
indifférente à nos revendications.
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Le
11 mai, 2 Démo déguisés en contrôleurs
SNCF s'enchaînent sur le toit de l'entrée de la gare de Bayonne
avec une banderole portant l'inscription " A nous de vous faire préférer
le train
de l'uniformisation ", et appellent les usagers du
train à un boycott de celui-ci. Deux jours plus tard, nous organisons
le premier boycott du train avec 2 bus rempli d'étudiants qui partent
de devant la gare SNCF de Bayonne l'un vers Bordeaux et l'autre vers Pau.
Le
16 juin, un personnage symbolisant avec sa faux la mort
et 15 Démo allongés par terre dans le hall de la gare
de Bayonne, mettent en scène l'état critique de la langue
basque et dénoncent l'attitude de la SNCF (Société
Nationale des Chauvins de Fer) jusqu'à ce que la police embarque
tout le monde au commissariat. |
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Le
27 juillet, 15 Démo mettent en pratique les 3 autres
revendications du mouvement, en posant devant les guichets de la gare
de Bayonne un faux guichet bilingue monté de toute pièce,
avec un guichetier bascophone et des tickets et des plaquettes horaires
bilingues. De plus ils ont avec eux une sono puissante qui passe des
messages hauts-parleurs bilingues (les véritables messages
unilingues sont inaudibles). |
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Si
jusqu'alors nous nous sommes efforcés de ne pas gêner les
employés de la SNCF et les usagers du train, l'attitude fermée
de la direction nous oblige à durcir nos actions.
Le
10 novembre, 40 Démo s'allongent devant le TGV Hendaye-Lille
(pendant que 3 d'entre nous expliquent aux passagers les raisons de notre
action) jusqu'à l'évacuation musclée par les CRS.
Le
22 décembre, ce sont 9 joaldun (personnages de la
mythologie basque) qui font sonner leurs cloches devant le TGV Hendaye-Paris
durant une demi heure. |
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Le
2 février 2002, 20 Démo décorent l'ensemble
des fenêtres et des wagons du TGV Irun-Paris en gare de St Jean
de Luz, en collant de nombreuses affiches portant l'inscription "
Oui à la langue basque dans les services publics ", et invitent
l'ensemble des personnes favorables au développement de l'usage
de la langue basque dans la vie publique à participer à
une manifestation qui partira de devant la gare SNCF de Bayonne le 16
mars, afin de persuader la SNCF de la nécessité de prendre
rapidement des mesures concrètes pour la langue basque.
Alors
que l'UNESCO vient de situer la langue basque parmi celles qui sont en
danger de disparition, 10 Démo pénètrent le
27 février dans le bureau du directeur de la gare de
Bayonne avec des affichent portant l'inscription " S.O.S langue basque
" jusqu'à être délogés manu-militari par
les CRS.
Communiqué
de presse.....................S.O.S euskara
A
ce jour, la réponse de la direction locale de la SNCF a notamment
consisté à préciser que lutilisation
de la langue basque ne constituait pas un plus en terme de rentabilité
commerciale, et que si une seconde langue devait être
utilisée, elle privilégierait langlais.
Aussi,
nous appelons toutes les personnes favorables au développement
de la langue basque dans la vie publique, à participer à
la manifestation qui partira de devant la gare SNCF de Bayonne le
samedi 16 mars à 15h00.
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C'est
donc le 16 mars qu'a lieu la première
manifestation organisée par les Démo. 630 personnes marchent
dans une ambiance festive depuis la gare de Bayonne jusqu'à la
sous-préfecture où une lettre est déposée
pour le sous-préfet. Une vingtaine d'associations, de syndicats
et de partis politiques s'étaient joint à l'appel.
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Le
4 avril a lieu une nouvelle rencontre avec le responsable des
gares du Pays Basque. Il nous annonce qu'ils envisagent d'introduire quelques
mots en langue basque dans 3 ou 4 panneaux de 2 gares dont la signalétique
doit être rénovée. Nous lui rappelons que les 4 revendications
portées dans la rue quinze jours auparavant par 630 usagers du
train constituent le minimum vital dont la langue basque a besoin et que
tant qu'elles ne seront pas entièrement appliquées nous
poursuivrons notre campagne, quelque soient les conséquences pénales
de nos actions. C'est sans doute la première fois qu'autant d'usagers
du train font une demande concrète à la SNCF. Une réponse
positive doit donc leur être apportée.
Le
12 juin, 3 Démo traduisent en basque plusieurs éléments
de signalétique du hall de la gare de Bayonne. Au pochoir et
à la peinture, les mots " billetterie ", " restaurant
", " accueil "
sont traduits jusqu'à l'arrivée
de la police qui interpelle les 3 Démo et les place en garde-à-vue.
La SNCF fait immédiatement disparaître les mots en euskara
et dépose plainte. Le procureur accuse les 3 Démo de
dégradation de biens publics en les convoquant à un
procès le 10 octobre. |
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Le
21 juin, quinze Démo envahissent les guichets de
la gare de Bayonne. Deux d'entre eux prennent place dans deux guichets
libres pour réaliser un accueil bilingue des usagers, jusqu'à
évacuation par la police. |
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Le
21 septembre, 2 Démo se suspendent avec des cordes à
un pont ferroviaire en réparation à Bayonne. En fixant sur
celui-ci deux banderoles, ils mettent en parallèle les 4,7 millions
d'€ engagés pour réparer ce pont ferroviaire et le
0 € engagé pour la langue basque par la SNCF.
COMMUNIQUE
DE PRESSE
4
700 000 € pour un pont
0 € pour la langue basque ..... SNCF coupable !
Une
importante somme d'argent est en train d'être dépensée
pour la réparation de ce pont ferroviaire.
Nous ne mettons pas en doute l'intérêt de ces réparations
ni l'investissement financier nécessaire.
Par contre, nous sommes révoltés par le fait qu'un
petit pourcentage des sommes ici dépensées suffirait
pour mettre en route un plan ambitieux de développement de
l'usage de la langue basque à la SNCF.
Cela
fait un an et demi que nous demandons à la SNCF:
-
De rendre bilingue la signalétique des gares du Pays Basque
-
D'émettre en bilingue les messages des hauts-parleurs des
gares
-
De mettre en route un plan de développement de l'usage oral
de la langue basque dans les guichets
-
De développer le bilinguisme dans les plaquettes horaires
régionales.
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Ces
revendications sont facilement réalisables par la SNCF et
constituent le minimum vital dont la langue basque a besoin.
Nous
constatons que pour certains un pont de fer à plus de valeur
que la langue basque et cela nous indigne !
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Le
5 octobre, 2 Démo montent sur le toit de l'entrée
de la gare de Bayonne, où ils fixent une banderole dont l'inscription
" SNCF coupable de dégradation de la langue basque "
dénonce le procès du 10 octobre. Parallèlement,
15 Démo pénètrent dans le bureau du chef de gare
et diffusent, par le micro qui s'y trouve, des messages bilingues
à l'attention des usagers du train. |
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COMMUNIQUE
DE PRESSE
Jeudi
10 octobre à 14h, 3 Démo sont jugés au palais
de justice de Bayonne.
Le
12 juin dernier, les trois Démo traduisaient en basque artistiquement
avec des pochoirs et de la peinture, plusieurs éléments
de signalétique du hall de la gare SNCF de Baiona, jusqu'à
l'arrivée de la police et l'interpellation des militants.
La SNCF a immédiatement fait disparaître les mots en
euskara et a déposé plainte. Ainsi, le procureur a
accusé les 3 Démo de dégradation de biens publics
en les convoquant à un procès.
Pour les Démo, le coupable dans l'histoire c'est
la
SNCF,coupable de DEGRADATION DE L'EUSKARA !
Nous
invitons toutes les personnes favorables au développement
de l'usage de la langue basque dans la vie publique, à assister
au procès, afin de dénoncer l'attitude de la SNCF
et de lui demander une fois de plus :
- De
rendre bilingue la signalétique des gares du Pays Basque
-
D'émettre en bilingue les messages des hauts-parleurs des
gares
-
De mettre en route un plan de développement de l'usage oral
de la langue basque dans les guichets
-
De développer le bilinguisme dans les plaquettes horaires
régionales.
Ces
revendications sont facilement réalisables par la SNCF et
constituent le minimum vital dont la langue basque a besoin. Qu'elles
soient donc mises en pratique !
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Le
10 octobre, 3 Démo sont jugés à
Bayonne pour l'action du 12 juin. Quelques jours avant, un Démo
fait part au juge de son intention de s'exprimer en basque à
l'audience et lui demande donc la présence d'un interprète.
Le juge refuse la demande et interdit au Démo de s'exprimer
en basque au procès. Celui-ci prend tout de même la
parole en basque jusqu'à son expulsion du palais de justice.
Le procès se poursuit en son absence : verdict le 7 novembre.
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Le
13 octobre, 50 personnes ayant participés aux Journées
de la Désobéissance Civile, couvrent les murs de la gare
de Bayonne d'affiches portant la revendication " La langue basque
dans la vie publique maintenant ! ". Au même moment, 3 personnes
enlèvent l'enseigne lumineuse " SNCF Gare de Bayonne "
du toit de l'entrée de la gare et la remplacent par un panneau
bilingue. La police interpelle violemment les personnes et les maintient,
avec une quatrième personne qui s'autoinculpe, 20h au commissariat.
La SNCF porte plainte et retire immédiatement le panneau bilingue.
Le procureur accuse les 4 personnes de soustraction frauduleuse d'enseigne
lumineuse et les convoque en justice.
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Suite
à l'arrestation de 4 militants de Démo et Zuzen (le
13-10-2002) nous dénonçons, le maintien en garde à
vue des 4 militants ayant participé à une action non-violante
en faveur de l'euskara, hier en gare de Bayonne.
Aujourd'hui
encore pour défendre notre langue et sa survie, des militants
doivent prendre des coups, subir des violences et être maintenus
en garde à vue plus que de raison.
Nous
dénonçons encore la politique de la SNCF qui malgré
les maintes et maintes actions non-violente et symboliques refuse
d'entendre les revendiquations légitimes des Démo.
Les
plaintes, les procés n'arrêterons pas notre action
jusqu'à l'obtention des revendications minimales exigées
depuis déjà trop longtemps .
Nous
avons constaté que les journée de la désobeissance
civile à Ezpeleta ont amené des debats et réflexions
interessants, une participation importante nous conforte dans l'idée
que cette forme de lutte en Euskal Herri et dans le monde entier
seras très présent tant que les pouvoirs publiques
ne nous ecouterons pas.
OFFICIALISATION DE LA LANGUE BASQUE , MAINTENANT !
LES
JOURNÉES DE LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE 2002
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MERCREDI 30 OCTOBRE 2002
CONFERENCE
DE PRESSE A LA GARE DE BAYONNE
pour
le procés de 2 DEMO et de 2 ZUZEN au
tribunal de Bayonne.le 7 novembre
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jeudi 7 novembre 2002
Procés
de 2 DEMO et de 2 membres
de ZUZEN au
tribunal de Bayonne.2h00
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6 novembre:
le journal du Pays Basque
A
la veille de leur procès, les Démo reçoivent
le soutien de personnalités
Elus
et acteurs du monde culturel ont dénoncé la situation
"dramatique" vécue par certains Démo.
"Pour
la première fois, des jeunes qui défendent la langue
basque de façon pacifique risque la prison", a resumé
Jakes Abeberry, entouré de plusieurs personnalités
reunies hier à Bayonne pour témoigner,à titre
personnel, leur soutien aux militants des Démo...
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LACRYMO
POUR LES DEMO
POUR
L'EUSKARA ZERO
Ce
jeudi après-midi a commencé avec le délibéré
rendu par le tribunal de Baiona pour l'action du 12 juin 2002.En
effet, le 10 novembre 2002, il avait été requis 1800
euros d'amende à l'encontre de trois DEMO pour avoir traduit
en basque, à l'aide de peinture, la signalétique de
la gare de Bayonne
Le verdict est démesuré: 5150
euros d'amende! Cela fait plutôt cher pour de la peinture
!!!
La
suite n'en est que plus rocambolesque
Devant plus d'une centaine de sympathisants, d'élus et de
personnalité de la vie syndicale et culturelle, deux DEMO
et deux ZUZEN étaient jugés pour avoir subtilisé
le panneau " GARE DE BAYONNE " et remplacé
par " BAIONAKO GELTOKIA-GARE DE BAYONNE " Les deux
membres de ZUZEN provenant d'Hegoalde (Pays Basque Sud) ont demandé
un interprète en euskara (langue basque) : La cour leur accorde
cet interprète mais en
espagnol !!!Refusant la langue
de Cervantès comme langue de débat, l'avocat s'appuie
sur un texte de loi qui stipule : " bien que les gens du Pays
Basque Nord n'aient pas le droit à l'euskara pour s'exprimer
devant un tribunal, les gens du Pays Basque Sud, eux, pouvaient
en bénéficier !! "
Devant
ce fait, la cour déstabilisée décide de quitter
l'audience pour dix minutes
A son retour, la messe est dite
: le procès est ajourné au 17 décembre 2002
!!!
Suit un tollé général !!!S'adressant au juge,
un militant présent à l'audience commence alors à
prendre la parole : " Vous condamnez des actions pacifistes
à de lourdes amendes !!Qui etes-vous pour nous humilier ainsi
?? " Les matraques démangent les CRS et les forces de
police ne tardent pas à faire évacuer la salle !!
Et
nous voilà directement entrés dans l'absurde
Pendant que le public chantait " euskal herrian euskaraz "
(chant populaire qui défend la langue basque comme langue
légitime), l'un des policiers a tenté d'accélérer
les opérations en usant de gaz lacrymogène dans la
salle d'audience
Du jamais vu, qui se solde par une bousculade
et un effet suffocant obligeant juges, avocats, prévenus
et public à fuir aux abris !!
Des
personnes âgées seront particulièrement indisposées
par le gaz lacrymogène, des lycéens, venus voir comment
se déroule un procès, subiront le deuxième
effet " lacrymo " car une pulvérisation ne suffisant
pas, les suivantes s'avèrent, selon la police, nécessaire
nécessaire
aussi pour quatre militants de terminer aux urgences de l'hôpital
de Bayonne !!!
La
télévision, la radio et la presse étant là
: chacun d'entre eux relatera à sa manière cette journée
du jeudi 07 novembre 2002, où comment un procès politique
finit en dérapage policier
Bob
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8
NOVEMBRE 2002 Communiqué de presse
Le
gaz n'étouffera pas la langue basque !
Suite
aux événements d'hier, les Démo tenons à
dénoncer la violence policière. Gazer des gens, notamment
des enfants et des personnes agées, à l'intérieur
d'une salle, est totalement irresponsable. Les conséquences
sont là : 5 personnes hospitalisées pour problèmes
respiratoires, brûlures dans les yeux et au visage.
Dans
la mesure où nous n'acceptons pas le vertict d'hier (5150€
d'amende), notre avocat a fait appel.
Il
est clair que c'est la direction de la SNCF la responsable des événements
préoccupants d'hier, car au lieu de mettre en application
nos revendications légitimes pour la langue basque, elle
demande des sanctions à notre encontre.
Ceci
étant, nous proposons à toutes les personnes favorables
au développement de l'usage de la langue basque :
-
de faire part de leur colère à la direction
locale de la SNCF, en la personne de Mr Tritschler à
Bayonne
- de mobiliser dès aujourd'hui le maximun de personnes
favorables au développement de la langue basque pour
le procès du 17 décembre
- d'agir afin de faire comprendre à la direction de
la SNCF qu'il est urgent de prendre des mesures efficaces
pour la langue basque
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Les
responsables de tous les services publics du Pays Basque doivent
être conscients que tant que la langue basque ne pourra pas
être utilisée normalement dans ces lieux, nous nous
mobiliserons, malgré les sanctions financières, les
violences policières, les interpellations ou emprisonnements.
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Le
syndicat des Avocats de France condamne les "brutalités
policières" lors du procès des Démo
Prééminence
du pouvoir policier sur le pouvoir judiciaire.C'est de cela qu'il
s'est agi lors des incidents survenus le jeudi 7 novembre au palais
de justice de Bayonne, selon la section locale du Syndicat des
Avocats de France. Dans un communiqué
diffusé hier, le SAF dénonce "les brutalités
policières", "en l'absence de tout ordre d'évacuation
par le président d'audience".
Selon
le syndicat,"il est inadmissible que du gaz lacrymogène
ait été lâché par les forces de l'ordre,
dans une salle d'audience bondée, provoquant un vent de
panique dans le public qui s'est rué vers la sortie de
la salle qui s'est transformée en goulot d'étranglement".
Ainsi, le SAF condamne "avec la plus grande vigueur l'usage
d'une telle arme de la part de la plice dans un lieu fermé,
sans qu'aucune sommation préalable n'ait été
faite et sans que les forces de l'ordre ne fassent l'objet d'agression
de la part du public".
Conséquence
pratique de cette dénonciation, la section bayonnaise du
SAF invite les personnes qui ont pu souffrir des suites du gazage
et de la cohue qui s'en est suivie, à porter plainte.
Cette
"prééminence du pouvoir policier sur le pouvoir
judiciaire qui est apparue au grand jour dans une enciente judiciaire"
inquiète le SAF "pour l'avenir de la démocratie",
conclut-il dans son communiqué.
Remous
jusqu'à Salies-de-Béarn. L'attitude
des forces de l'ordre a également été dénoncée
le week-end dernier lors des Assises de la décentralisation
tenues à Salies-de-Bearn. Dans cette réunion aux
allures de grand-messe, c'est Erramun Bachoc (président
du Conseil de la langue basque), qui s'est fait le porte voix
de cette dénonciation du "gazage de militants de
la langue basque". Toujours à Salies-de-Béarn,
mais en marge des assises, Pierre Ospital,(président de
l'association pour un département Pays Basque, a quant
à lui, exprimé son souhait de voir modifier l'article
2 de la Constitution-- le français est la langue de
la république-. "Je ne voudrais pas que mes petits-enfants
se fassent asperger de gaz lacrymogène" a-t-il astimé
dans une allusion plus qu'evidente au déroulement du procès
des Démo, pour le "vol" d'un élément
de la signalétique de la gare SNCF de Bayonne en langue
française, qui avait été remplacé
par un bilingue. Audience qui a été renvoyée
au 17 décembre...
le
journal du Pays Basque, jeudi 14 novembre 2002
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16
novembre 2002 Les
Démos à nouveau à la gare. Une
quinzaine de membres des Démos a investi samedi la gare de Bayonne,
un lieu bien connu des jeunes vêtus de jaune. Les Démos ont
occupé les trois guichets pour demander que l'accueil du service
public se fasse aussi en langue basque."L'un des trois employés
étant bascophones, l'un d'entre nous a pu demander un billet pour
Irun en euskara, cela prouve que notre revendication est réalisable",ont
plaidé les Démo.
Les
militants ont bloqué le fonctionnement des trois guichets durant
une heure jusqu'à l'arrivée du directeur. Ils ont réitéré
leur demande d'introduire la langue basque dans les billeteries automatiques
et dans l'usage oral pour les guichets du Pays Basque.
19
novembre 2002
Des
millions d'€ pour le TGV...0 € pour la langue basque...SNCF
coupable !
Une
importante somme d'argent est en train d'être dépensée
pour le nouveau TGV.
Nous sommes révoltés par le fait qu'un petit pourcentage
des sommes ici dépensées suffirait pour mettre en
route un plan ambitieux de développement de l'usage de la
langue basque à la SNCF.
Cela
fait un an et demi que nous demandons à la SNCF :
- De rendre bilingue la signalétique des gares du Pays Basque
- D'émettre en bilingue les messages des hauts-parleurs des
gares
- De mettre en route un plan de développement de l'usage
oral de la langue basque dans les guichets
- De développer le bilinguisme dans les plaquettes horaires
régionales.
Ces
revendications sont facilement réalisables par la SNCF et
constituent le minimum vital dont la langue basque a besoin.
Nous constatons que pour certains le décor intérieur
d'un train à plus de valeur que la langue basque et cela
nous indigne !
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Les personnalités du monde culturel qui ont apportés
leur soutien aux DEMO et ZUZEN
AIRE Henriette Olerkaria
B. Nafarroa / ALFARO Gexan kultur eragile
Lapurdi
ALKHAT Ernest Bertsularia B. Nafarroa /
AMESTOY Koldo kondalaria B. Nafarroa
AMURIZA Xabier Bertsolaria Bizkaia / ARANA
Anuntxi Idazlea Lapurdi
ARANBURU Miren Kantaria Lapurdi / ARBELBIDE
Xipri Idazlea B. Nafarroa
ARISTI Pako Idazlea Gipuzkoa / ARKOTXA
Aurelia Idazlea Lapurdi
ARREGI Manuel Euskal kulturzalea Gipuzkoa /
ASURMENDI Mikel Idazle - Kasetalaria Lapurdi
BIDART Filipe Euskal Presoa B. Nafarroa /
BIDEGAIN Benat Antzerkia Lapurdi
BIDEGAIN Eneko Idazle - Kasetalaria Lapurdi
/ BISCARY Thierry Kantaria B. Nafarroa
.......... BORDAGARAY Jojo Kantaria
B. Nafarroa / CARRERE Pantxoa Kantaria Lapurdi
CARRERE Ramuntxo Kantaria Lapurdi / CASENAVE
HARIGILE Junes Idazlea Xiberoa
CHARRITTON Piarres Euskaltzaina - Idazlea Lapurdi
/ COLINA Sustrai Bertsolaria
Lapurdi
COUSTEAU Frantxua Antzerkia Lapurdi /
COYOS Battittu Euskal kulturzalea Lapurdi
DAVANT J. Louis Euskaltzaina - Idazlea Xiberoa
/ DUHALDE Anje Kantaria Lapurdi
DURRUTY Dominique Euskal kulturzalea B. Nafarroa
/ ELEXPURU J. Martin Idazlea Gipuzkoa
ERDOZAINTZI Piarres Eskultorea B. Nafarroa
/ ERROTABEHERE Maialen Kantaria Lapurdi
ETXAMENDI Enaut Kantaria B. Nafarroa / ETXEBARNE
Juje Su Azia Xiberoa
ETXEBARRIA Gonzalo Margolaria Xiberoa
/ ETXECOPAR Mixel Musikaria Xiberoa ....................ETXELEKU
Inaki Antzerkia B. Nafarroa / EZPONDA Txomin
Bertsolaria Lapurdi
GARAT Maialen Euskal kulturzalea Lapurdi
/ GOAZ Taldea Antzerkia Gipuzkoa
GOIKOETXEA Arkaitz Bertsolaria Gipuzkoa /
GOYHENETCHE Manex Idazlea Lapurdi
GUILZU Luixa Euskal kulturzalea Lapurdi /
GUIRESSE Battitta Su Azia Xiberoa
HARIGNORDOQUY Laka Bertsularia B. Nafarroa/HARIGNORDOQUY
Maite Euskal kulturzalea B. Nafarroa
HARITSCHELHAR Jean Euskaltzaina - Idazlea Lapurdi
/ HEGUY Txomin Antzerkia Lapurdi
HIRIGOYEN Lilian Euskal kulturzalea Lapurdi
/ IDIART Roger Idazlea Lapurdi
LABOA Mikel Kantaria Gipuzkoa /
LARRALDE Enaut kantaria B. Nafarroa........................
LARRANDABURU Mertxe Mendizalea
Xiberoa / LARRANDABURU Robert Mendizalea
Xiberoa
LARRE Emile Euskaltzaina - Idazlea B. Nafarroa
/ LARREBURU Jama Musikaria Lapurdi
LARRONDE Txomin Kantaria Lapurdi /
LERTXUNDI Benito Kantaria Gipuzkoa
LOPEZ ADAN Emilio Idazlea Lapurdi / LUJANBIO
Maialen Bertsularia Gipuzkoa
LUKU Antton Idazlea B. Nafarroa / LUKU Mikele Euskal
kulturzalea Lapurdi
MAIA Jon Bertsularia Gipuzkoa / MARKEZ
IBARGUREN Mikel Kantaria Gipuzkoa
MATEO Alain Bertsularien Lagunak elkartea
B. Nafarroa / MAYTE Philippe Antzerkia
B. Nafarroa
MENDIGUREN Inaki Hitzultzailea Gipuzkoa
/ MERCAPIDE Maixan Euskal Konfederazioa B. Nafarroa
MIHURA Fermin Bertsolaria Lapurdi /
MINABERRY Marie Jeanne Idazlea Lapurdi
MOUNOLE Céline Kantaria Lapurdi
/ MUGURUZA Fermin Kantaria Gipuzkoa
MURUA BERRA Xumai Bertsolaria Lapurdi/OLAIZOLA
LAZKANO Jesus Mari Euskal kulturzalea
Gipuzkoa
ORMAZABAL Joxan Euskal kulturzalea Gipuzkoa
/ ORONOS Mixel Idazlea B. Nafarroa
OSPITAL Peio Kantaria Lapurdi /
OSTOLAZA LERTXUNDI Joxe Mari Kantaria Lapurdi
OTAMENDI Martxelo Euskaldunon Egunkaria Gipuzkoa
/ OXANDABARATZ Menane Antzerkia B. Nafarroa
OYHARZABAL Benat Euskaltzaina - Idazlea Lapurdi
/ PAGOLA Manex Kantu egilea Lapurdi
PEILLEN Txomin Euskaltzaina - Idazlea Xiberoa
/RENTERIA Txato Bertsularia Lapurdi
ROBLES ARANGIZ Irkus Margolaria Lapurdi
/ ROBLES ARANGIZ Ugutz kondalaria Lapurdi
SALABERRI Kattalin Antzerkia B. Nafarroa
/ SARASUA Aitor Bertsularia Lapurdi
SKUNK Taldea Kantaria Lapurdi /
SOROZABAL Jokin Bertsularia Gipuzkoa
SU AZIA elkartea Kultur elkartea Xiberoa
/ URMENETA Asisko Marrazkilaria Nafarroa
URRUTY Janine Antzerkia Lapurdi /
VIDEGAIN Xarles Euskaltzaina - Idazlea Lapurdi
ZAMORA Auxtin Olerkaria Lapurdi /
ZUBELDIA GAZTANAGA Jose Antonio Euskal kulturzalea
Gipuzkoa
ZUGASTI Olatz Kantaria Gipuzkoa / SUSPERREGI
Manuel eskultorea
Lapurdi
MARTICORENA
Erramun kantaria
B. Nafarroa / MARTICORENA
Patricia euskal kulturzalea
B. Nafarroa
Liste
de soutien des journalistes
AIZPURU Jose Luis, Euskal Irratiak
/ ARBELBIDE Nora, Euskadunon Egunkaria................ ARGAIN
Bernadette, Irulegiko Irratia / AROTZENA Kristof, Irulegiko
Irratia
ARRANBIDE Pantxika, Irulegiko Irratia / ARRIETA Ihintza,
Gure Irratia
BARNEIX Jone, Irulegiko Irratia / BERGARA Pantxo "
Xabaltx", Gure Irratia
BIDART Jojo, Irulegiko Irratia / BIDEGAIN Eneko,
Euskaldunon Egunkaria
ETCHAGARAY Etxe, Irulegiko Irratia / ETCHEVERRY Maddi,
Gure Irratia
ETXEBARRIA Mikel, Gure Irratia / ETXELEKU Inaki,
Gure Irratia
ETXEZAHARRETA Lucien, Gure Irratia / GOROSTIAGA Naroa,
Euskal Irratiak
HALSOUET J. Marc " Xano ", Gure Irratia / HERNAN
Agux, Gure Irratia
HIRIGARAY Pantzo, Irulegiko Irratia / INDABARU Kattalin,
Irulegiko Irratia
LARZABAL Mattin, Gure Irratia / MADINA Itziar, Irulegiko
Irratia
MERCAPIDE Panpi, Irulegiko Irratia / OLAIZOLA Panpi,
Euskal Irratiak
RENTERIA Aitor, Euskaldunon Egunkaria / SARHY Peio,
Gure Irratia
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tous
au procés
à Bayonne
le
17 décembre à 2 h.
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14
décembre 2002 SNCF coupable de non assistance à
langue en danger !
Cela fait deux ans que nous demandons à la SNCF :
- De rendre bilingue la signalétique des gares du Pays Basque
- D'émettre en bilingue les messages des hauts-parleurs des
gares
- De mettre en route un plan de développement de l'usage
oral de la langue basque dans les guichets
- De développer le bilinguisme dans les plaquettes horaires
régionales.
Ces
revendications sont facilement réalisables par la SNCF et
constituent le minimum vital dont la langue basque a besoin.
Mais la SNCF nous répond par les condamnations des juges
et le gaz de la police !
Mardi
17 décembre à 14h au tribunal de Bayonne, tous et
toutes au procès pour soutenir les Démo.
Récit
de l'action : A 10h30 ce matin, nous sommes montés à
huit Démo sur le toit de la gare de Bayonne avec des instruments
de musique et une immense banderole (15X5m) avec les inscriptions
" SOS la langue basque, tous au procès du 17 décembre
" ainsi que deux autres banderoles avec les inscriptions "
la langue basque en danger, SNCF coupable ". Nous sommes restés
deux heures sur place et nous avons animés les abords de
la gare jusqu'à l'évacuation par la grandre grue des
pompiers. Après vérification d'identité au
commissariat, nous avons été libérés.
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le
17 décembre 2002
gaz et coups de matraques au Tribunale
Les
quatre militants des Démo et de Zuzen ont été
condamnés à 1500 et 750 euro d'amende à l'issue
d'un procès mouvementé et d'une expulsion manu militari
des personnes présentes à l'audience.
Suite
aux graves évènements ayant eu lieu au palais de justice
de Bayonne, nous donnerons une conférence de presse mercredi
18 décembre à 15h devant la gare de Bayonne, en présence
de personnes ayant été hospitalisées suite
aux coups reçus par la police.
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Les
Démo montrent du doigt les élus de la majorité
régionale
La
SNCF et la présidente du tribunal sont également désignées
comme responsables des événements de mardi
Les
quatre membres des Démos et de Zuzen ont dénoncé
hier la violente évacuation policiére qui a suivi
leur procès de mardi. " Ces images sont inacceptables
et impardonnables", a introduit Gorka Torre en faisant
visionner aux journalistes les reportages ... montrant l'usage des
gaz lacrymogènes et les coups portés au public présent
à l'audience. "Elles montrent bien, contairement
à ce que dit une radio ce matin, qu'on ne peut pas mettre
au même niveau l'action des policiers et du public, celui-ci
n'ayant pas du tout fait usage de la violence".
Les"
responsables" .
Les quatre jeunes jugés mardi pour avoir "volé
une enseigne lumineuse de la gare de Bayonne" ont imputé
la reesponsabilité de ces faits, tout d'abord à la
SNCF. "elle nous envoie au tribunal en bafouant nos demandes
légitimes" . Les élus basques de la majorité
au Conseil régional,
les socialistes Frantxu Maitia et Colette Capdevielle et le vert
Jean Lissar, ont aussi été montrés du doigt.
"Leur silence nous stupéfait", ont déclaré
les Démo. "Eux aussi ont entre leur mains l'une des
clés pour mettre fin à cette situation"...rappelant
que la région a, parmi ses compétences, la gestion
des trains régionaux. Enfin " la présidente
du tribunal est aussi responsable des violences d'hier",
ont ajouté les quatre jeunes. "Elle a ordonné
l'expulsion et nous a refusé de parler en basque alors qu'elle
pouvait tout à fait nous accorder ce droit".
M.Lopepe
(ven.20 déc 2002 le jpb)
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le
19 décembre 2002
Les
deux jeunes interpellés mardi ont été condamnés....Il
leur était reproché d'avoir violenté un policier
et volé sa radio lors du procès des Démo
Après
deux jours passés en garde-à-vue, les deux jeunes
interpellés à l'occasion du tumultueux procès
des Démo mardi, ont fait l'objet d'une comparution immédiate
devant le tribunal correctionnel de Bayonne hier. Ils ont été
reconnus coupables, d'un vol de talkie walkie d'un policier, l'autre
pour violences volontaires à l'égard du même
policier.
A la
barre , les deux jeunes ont nié les faits qui leur étaient
reprochés. Face à eux, le policier blessé
à affirmé que le premier lui aurait assené
deux coups de poings dont le second aurait profité pour dérober
la radio.(...)
"90%
des termes de la plaidoirie concernaient le procès des Démo
et non ce qui nous intéresse aujourd'hui", a répliqué
la défense, avant de s'engager dans une reconstitution des
faits ainsi conclue: "je ne crois pas une seconde à
la déposition quasi minutée du policier. Ce dossier
n'a rien de cohérent, sans compter que l'élément
du vol n'existe pas". Le jeune accusé de vol a finalement
écopé de 80h de travail d'intérêt général,
l'autre de 120h .Le nomtant des dommages et intérêts
sera fixé le 25 mars prochain.(ven.20
déc 2002 le jpb)
L'avis des Démo: montage policier
!
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Rassemblement
samedi.
Les
membres des Démo et Zuzen ont appelé à participer
au rassemblement organisé par les journalistes de la presse
bascophone. Ceux-ci ont dénoncé "l'attitude
violente et provocatrice de la police" ainsi que "
le traitement qu'ont subi certains de nos confréres".
" nous ne comprenons pas l'acharnement contre les Démo,
ni le flagrant mépris montré durant le procès
envers notre langue, l'euskara", ont-ils ajouté
en appelant à se réunir samedi
à 11h devant la gare de Bayonne.
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